Sébastien Verdier est né à Allassac, en Corrèze, en 1972. Enfant, c'est un lecteur compulsif. Il lit Tintin, Astérix et Lucky Luke, bien sûr, mais il était surtout attiré par les romans. La passion de la bande dessinée est venue plus tard, au collège, lorsque, cloué au lit par une grosse grippe, il dévore lintégralité des Blueberry de lépoque, prêtés par un cousin. Il devient alors un boulimique de BD.
Plus tard, arrivé à lâge où on entre dans la vie active, face à son manque denvie pour quelque activité que ce soit, il se dit que la seule chose qui pouvait lui plaire était de devenir auteur de BD. Ne se sentant pas capable de suivre une formation qui aurait pu le faire entrer dans ce monde, il prend le parti de la patience en cumulant boulots alimentaires et envois de projets de BD à tous les éditeurs possibles.
Pendant dix ans, ses envois successifs se sont révélés infructueux.
Mais, de temps à autre, des remarques encourageantes lui laissent croire que cétait possible. Par chance, un jour, Pierre Léoni, des éditions Clair de lune, bien que nétant pas intéressé par son projet, mais sachant que François Corteggiani cherchait un dessinateur lui transmit son dossier. Il signe, avec Corteggiani, son premier album, Ultimate Agency (Glénat, 2004). Par la suite, quand Corteggiani est devenu rédacteur en chef du nouveau Pif, en 2004, il le met en équipe avec Pierre Christin, sur une série dhistoires courtes appelée Images/Mirages.
Il travaille ensuite avec Didier Quella-Guyot, pour Le Marathon de Safia (Emmanuel Proust éditions, 2008), puis avec Éric Corbeyran, sur un des albums de sa série collective Zodiaque (Delcourt).
Il y a ensuite eu, avec Pierre Christin, Rencontre sur la transsaharienne (Dupuis, 2014), juste avant quil ne lui fasse le cadeau de côtoyer, dans un album de BD consacré à la biographie dOrwell, quelques-uns de ses auteurs favoris : André Juillard, Manu Larcenet, Olivier Balez, Blutch, Juanjo Guarnido et Enki Bilal.